lundi 4 février 2008

Lune de miel

Vous vous souvenez Alstom ? Ca a marché [Comment on met des cédilles sur les "C" majuscules ? Je suis un maniaque des diacritiques, moi]. Pourquoi pas Gandrange ?

Nicolas Sarkozy préfère investir dans l'industriel que dans le social post-traumatique.
Que peut-on avoir à redire à cela ? Même la CGT locale est satisfaite.

Est-ce une manière pour ArcelorMittal d'obtenir des liquidités à bon prix, dans un marché du crédit en contraction, surfant sur la vague d'une période pré-électorale ? Pour un groupe aussi bénéficiaire, ce n'est pourtant pas une hypothèse à retenir.

De toutes façons, l'Etat a-t-il les moyens de jouer aux business angels ? Les fonctionnaires de Bercy vont devoir se former aux règles du jeu du capital-risque !

Ce serait pas mal, en vérité. Fonder un fonds souverain et reprendre des sociétés stratégiques en difficulté, par LBO adossé à une banque institutionnelle. Bruxelles serait d'accord avec ça ? Non, certainement pas ! Mais ce serait assez efficace pour, avec intelligence, mettre en oeuvre une politique industrielle volontariste.

Le hic c'est que ArcelorMittal n'est pas en difficulté, justement. Mais son site de Gandrange, oui.

Quelqu'un sait-il pourquoi le four électrique de Gandrange serait structurellement inefficace ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour François, ton blog est top niveau. Je crois bien que j'inaugure les commentaires.

La dernières visites du président t'a peut être apporté des réponses... un peu battue en brèche le lendemain. Alors va-t-on nationaliser Gandrange...ou bien c'est une boite "qui n'en vaut pas la peine"? @+ ! Joël